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Des armes datées de l'âge du bronze et de l'âge du fer, découvertes sur le territoire du village, attestent la présence d'une activité humaine à l'endroit où allait se développer bien plus tard « Merodurum ». Ce nom est celui donné à Meroux dans un titre rédigé en latin et datant de 1166. C'est la plus ancienne citation du village que l'on rencontre dans les archives.

En 1442, après les ravages perpétrés dans la région par les Armagnacs, le prieuré bénédictin Saint-Nicolas de Meroux, qui existait déjà en 1210, est rattaché au chapitre de Belfort. Comme bien d'autres villages de la région, Meroux fut ravagé par les troupes suédoises pendant la Guerre de Trente Ans, vers 1632....

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L’Eglise Saint Nicolas

 Reconstruite vers 1682, la chapelle du prieuré, dédiée à Saint-Nicolas, sert de lieu de culte dépendant de la paroisse de Vézelois. Restaurée en 1768, cette chapelle est remplacée en 1824 par une petite église, de style néo-gothique, qui sera construite sur le terrain en face de la mairie.

L’église actuelle a été construite vers 1885, avec des matériaux récupérés de l’ancienne église. Elle possède un très beau tabernacle en bois doré et une chaire sculptée en 1920.

Meroux devient une paroisse autonome en 1803 rassemblant les fidèles de Meroux, de Moval et du hameau de Leupe.

Après l’armistice de 1918, Meroux, qui comptait 692 habitants au recensement de 1911, voit seize de ses enfants, morts pour la France et quatre du côté de Moval, qui comptait alors 88 habitants.

Pour rendre hommage à ces disparus, la paroisse a fait réaliser une plaque en marbre où sont gravés les vingt noms, ceux qui sont inscrits sur le monument aux morts.

Sous l’impulsion de l’abbé Edouard Barthélemy, une fabrication de vitraux est confiée en 1933, au maître verrier Georges Janin, de Nancy, financée par divers donateurs dont les noms sont inscrits sur les vitraux. Les compositions religieuses présentent un dessin simplifié avec des formes soulignées par des traits noirs. Il privilégie des compositions paisibles et parfaitement lisibles.C’est ainsi que l’une de ces œuvres, sur un thème résolument patriotique, est offerte par la famille Desprez Philippe, dont le nom n’apparaît cependant pas, remplacé par « mort pour la France ».Sur ce vitrail, au pied d’un Christ bienveillant, un aumônier militaire assiste un soldat dans ses derniers instants en lui tendant une croix. Cet aumônier porte le brassard des brancardiers, fonction de beaucoup de prêtres mobilisés.

« Un bon nombre de ces prêtres ayant servi durant la guerre furent les instigateurs de la pose des vitraux dans leurs églises en faisant appel aux familles et aux paroissiens pour les financer » note Jean-Jacques Danel, historien d’art, qui ajoute : « le message délivré aux familles est que leurs proches ne sont pas morts seuls et abandonnés.

Ces vitraux ont pour « mission » d’honorer les morts mais aussi de consoler les familles qui n’ont pas pu être présentes au moment de la mort d’un être cher, ce qui à l’époque était très important.

On ne mourait pas seul, mais entouré par les siens. »

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Le clocher fait peau neuve

L'Alsace, dimanche 11 Aout 1974

Les Cloches

I.Avant 1824 : Meroux n'était alors qu'une desserte de la paroisse de Vézelois, mais possédait une petite chapelle, érigée sur l'ancien cimetière. Cette chapelle possédait une petite cloche de 75 kgs. II.Dans l'église construite en 1824 , sur la place devant l'actuel presbytère. On y transporte la petite cloche de l'ancienne chapelle. On y installa ensuite le 27 juin 1866, 2 autres cloches : a. une petite cloche : diamètre : 0,90m, poids : 368 kgs, tonalité : la dièse. Inscriptions relevées : Sainte Marie, conçue sans péché, priez pour la paroisse de Meroux qui a recours à vous. Laudate dominum in cymbalis benesonantibus (psaume 150) J'ai eu pour parrain : Jean-Claude RUE, maire de Moval pour marraine : Marie-Catherine MAUDRUX, de Moval Pierre Martin me fecite, régente parochiam D.BOURQUARD. b.une cloche moyenne diamètre : 1m, poids : 536 kgs, tonalité : sol dièse Inscriptions relevées : Laudate dominum in cymbalis benesonantibus (psaume 150) J'ai été bénite en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la paroisse. J'ai eu pour parrain : François GRESSOT, maire de Meroux pour marraine : Philomène GIGANDET, de Meroux III.Dans la nouvelle église inaugurée en 1887 : On y a transporté les 2 cloches de 368 kgs et de 536 kgs. Nous noterons que la cloche de 536 kgs a été refondue en 1908 Inscriptions relevées sur cette cloche refondue : Laudate dominum in cymbalis benesonantibus (psaume 150) J'ai été bénite en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la paroisse, Victor GRESSOT étant Maire de Meroux et l'abbé Jean-Claude CLERC, curé de la paroisse. J'ai eu pour parrain : François JACQUES pour marraine : philomène LABLOTIERE c.la grosse cloche : Achetée en 1956, fondue par la maison PACCARD d'Annecy Poids : 1050 kgs Elle porte les inscriptions suivantes : Marie Assomption Messieurs l'abbé FEINIER, curé de Meroux, Florian GETE, maire de Meroux, Robert OEUVRARD adjoint, les conseillers municipaux. Parrains : Messieurs Marcel GETE, Henri DESPREZ, René MOUHAT Marraines : Mesdames Marie OEUVRARD, Maria GRESSOT et Marie GRESSOT Je suis la voix de Dieu qui appelle La Voix du peuple qui chante et qui pleure. Cette cloche a été bénite le 9 septembre 1956 par Monseigneur POURCHET, vicaire général, (actuel évêque de Saint-Flour) L’église actuelle possède donc 3 cloches 368 kgs 536 kgs 1050 kgs Abbé AMBERT, curé de Meroux Moval le 18 août 1977

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