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Les Templiers

Les Templiers : Résumé d'une histoire d'hommes exceptionnels 1098 : fondation de L'ordre cistercien qui est un ordre monastique. C'est une branche réformée des bénédictins dont l'origine remonte à la fondation de l'abbaye de Cîteaux (dans la plaine de la Saône, au cœur de la Bourgogne), par Robert de Molesme. 1099 : les croisés prennent Jérusalem, mais la sécurité des pèlerins en Terre sainte n'est pas garantie. 1118 : Il s'agit d'un petit groupe de chevaliers rassemblés depuis 1120, à l'initiative d'un chevalier champenois Hugues II de Payns, qui ont prononcé des vœux auprès du patriarche de Jérusalem (pauvreté, chasteté et obéissance). Ils fondent l'Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ qui prend le nom de Chevaliers du Temple de Jérusalem. Baudoin II, roi de Jérusalem, leur octroie une partie de son palais, à l'emplacement du Temple de Salomon. Ils deviennent alors très rapidement les Chevaliers du Temple ou Templiers. Les Templiers sont reconnus officiellement par le pape Honorius II. 1125 - le comte Hugues ler en personne gagne Jérusalem et revêt les habits de l'ordre créé par son vassal. 1127 -Hugues de Paym et ses compagnons, assurent la protection des pèlerjns se rendant à Jérusalem, puis repartent en France où ils agrandissent leur Ordre. 1147 - le pape octroie la croix pattée rouge aux Templiers. Auparavant, les chevaliers étaient seulement vêtus d'un manteau blanc et les sergents d'un manteau brun. Cette croix est cousue sur l'épaule gauche de leur vêtement. Les croisés venus d'Europe se sont de fait enrichis en arrivant en Terre Sainte, soulevant ainsi les premiers soupçons de l'existence d'un gigantesque trésor, protégé au cœur de diverses forteresses. 1129 -C’est dans la cathédrale de Troyes qu'un concile provincial valide en la Règle de la pauvre chevalerie du Temple. Simultanément, Saint Bernard, de Clairvaux, prend la plume pour encourager et justifier la mission qui incombe aux chevaliers du Christ. 1291 -Chute de Saint-Jean d'Acre, la dernière place forte d'Orient. L'ordre du Temple se replie sur Chypre. La fin des croisades remet en question l'utilité de l'Ordre, par ailleurs victime de rumeurs. Jaloux de la richesse supposée immense de l'Ordre et irrité par le mystère qui l'entoure, Philippe le Bel, roi de France, décide de le dissoudre afin de s'emparer des dits trésors. 1307 (13 0ctobre) -à l'aube, Philippe le Bel, roi de France, fait arrêter tous les Templiers, emprisonner et juger au motif qu' ils sont l'Instrument du pouvoir obstacle au développement du pouvoir central royal. Le procès de l'ordre du Temple doit être replacé dans le contexte du bras de fer qui oppose alors le roi de France Philippe le Bel à la papauté. 1307 (18 mars) - Jacques de MOLAY, (MOLAY village de Hte Saône) dernier grand maître des Templiers, est finalement condamné au bûcher et le roi fait arrêter tous les Templiers. Jacques de Molay, dernier grand maître du Temple (et vingt-deuxième) aurait alors lancé, d'après la légende, l’anathème : « Clément, juge inique et cruel bourreau, je t'assigne à comparaitre, dans quarante jours, devant le tribunal de Dieu ! Et toi aussi, roi philippe !» De fait, Clément V et Philippe IV « le Bel » moururent respectivement le 20 Avril et le 29 Novembre de la même année. Le 22 mars 1312, la bulle promulguée par le pape Clément V au concile de Vienne, supprime l'ordre du Temple.

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Un brin d'histoire

Mais qui étaient ces chevaliers qui sillonnaient les mauvaises routes du Larzac ? Les premiers à s’y installer sont ceux de l'ordre du Temple, appelés « LES TEMPLIERS ». Fondée en 1119, cette congrégation a pour vocation d’accompagner et de protéger les pèlerins en route vers Jérusalem, dans le contexte de la Guerre sainte et des croisades. Afin de financer ses missions, l’ordre du Temple constitue, à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés "commanderies" à travers toute l'Europe catholique d'Occident. En 1151, les Templiers reçoivent l’église et le village de Sainte-Eulalie-de-Cernon, situés en plein cœur du Larzac. Ils en feront la plus importante commanderie du Sud de la France (la mieux conservée du pays) et en bâtiront deux autres assez proches. L'histoire des Templiers et des Hospitaliers commence avec les croisades, mais ne finit qu'à la Révolution française, et leur vaste réseau de commanderies s’étend sur toute l’Europe. Cette étude se concentre sur leur architecture, et ce qu'elle dit des objectifs et stratégies des ordres militaires, visibles au sein de riches fonds d'archives. En reliant ce patrimoine écrit au patrimoine bâti, il est possible d’avoir une compréhension plus complète de leur gestion quotidienne et pratique. Loin des fantasmes sur les Templiers guerriers, et du relatif oubli de leurs frères Hospitaliers, ces ordres suivent une organisation rationnelle et structurée, surtout les Hospitaliers, gardiens de l’héritage des Templiers après leur chute. Leur seigneurie, en Europe du moins, est moins militaire qu’économique, religieuse et judiciaire. C'est pourquoi leurs bâtiments correspondent à ces fonctions : leurs châteaux n'ont pas d’usage militaire, mais servent de résidence, de grenier, d’église. Enfin, les ornements héraldiques et militaires n'ont d'autre rôle que celui de manifester le pouvoir, réel et symbolique, mais contesté, du « seigneur commandeur ». La Franche-Comté, région stable et cohérente durant les périodes médiévale et moderne, est un espace propice à l’observation de cette administration sur la longue durée. Si le manque de sources médiévales conduit à se reporter sur des sources modernes, comme les visites d’améliorissements et les devis de réparation, c'est aussi l’opportunité de comprendre les points de vue, objectifs et méthodes de cette deuxième période : un combat pragmatique et symbolique pour le maintien d'une seigneurie féodale et souveraine à l'époque moderne.

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